
Un WordPress local ? Quel intérêt?
Certes, installer un WordPress local sur son ordinateur peut sembler une idée saugrenue.
Voyons ici pourquoi il y a tout de même quelques avantages à le faire malgré tout.
Pratiquement tous les sites Internet sont hébergés sur des serveurs situés dans des centres d’hébergement.
Ce qui signifie que si vous commencez à créer votre site sur votre ordinateur personnel, alors tôt ou tard vous devrez le déménager. C’est à dire le faire migrer sur un serveur en centre d’hébergement, ceci lorsque vous désirerez le mettre en ligne.
Toutefois il est vrai que débuter la création de votre site sur votre ordinateur avec un WordPress local a également des avantages.
En effet, dans ce cas, vous n’êtes pas obligé d’acheter dès le début un nom de domaine et un hébergement. Ils sont nécessaires pour une installation à distance chez un hébergeur, mais inutiles lors de la création de votre site sur votre ordinateur.
Avec un WordPress local, vous pouvez vous donner plus de temps pour la sélection de votre Nom de Domaine, afin d’en trouver un vraiment bon.
Vous n’avez pas non plus besoin de vous presser afin de choisir un hébergement. Vous avez ainsi le temps de choisir celui qui vous semble le plus adapté à vos besoins et à votre budget.
De plus si vous êtes débutant vous aurez ainsi le temps de vous familiariser avec WordPress, de vous former dessus jusqu’à le maîtriser parfaitement ! Et ce, sans avoir à régler d’hébergement inutile pendant ce temps.
Vous aurez également le temps de créer quelques articles avant la mise en ligne de votre site ce qui vous permettra de présenter au public un site déjà étoffé. Un site avec des articles et des graphismes, au lieu d’un site désespérément vide qui sera un véritable repoussoir.
Le local, c'est mieux !
Il est également plus facile de travailler sur un site non accessible au public que sur un site déjà en production.
Et vous pourrez même vous passer de connexion internet permanente pour travailler sur votre site !
Le seul moment pendant lequel la connexion sera indispensable sera lorsque vous aurez à télécharger des thèmes ou des extensions.
Mais il existe aussi des inconvénients à travailler sur un WordPress local :
Vous devrez faire des sauvegardes très régulières afin d’être assuré de ne pas perdre tout votre travail en cas de défaillance de votre ordinateur, qui sera toujours moins fiable qu’un serveur.
Et, comme nous l’avons déjà dit, vous aurez à migrer votre site sur le serveur de votre centre d’hébergement lorsque vous serez prêt à le mettre en ligne. Toutefois cette opération pourra se faire en quelques clics grâce à une solution que nous verrons plus tard.
Un WordPress local d’accord, mais comment faire et quelle solution adopter ?
Avant de parler des différentes solutions disponibles, il est nécessaire d’évoquer en quelques mots les éléments qui vont transformer votre ordinateur en serveur. Ceux-ci vous permettront ainsi de travailler dessus avec WordPress comme si vous étiez sur un vrai serveur :
- En premier lieu il vous faut un serveur web : c’est un élément qui va vous permettre d’ouvrir les pages web de votre site en construction dans votre navigateur. Les 2 principaux serveurs web sont Apache et Nginx.
- Le second élément est la base de données : c’est elle qui va contenir tous les éléments de votre site, comme les articles, les pages, etc …
- Le troisième élément est le langage de programmation PHP. C’est lui qui, lorsque vous demanderez à votre navigateur de vous afficher une page, ira chercher tous les éléments dans la base de données et assemblera la page.
Donc avant d’installer WordPress il va nous falloir installer ces 3 éléments.
Certes on pourrait les installer un par un et séparément mais ce serait plus long et puis difficile.
Aussi existe-t-il plusieurs solutions qui nous permettront de tout installer en une fois, plus rapidement et plus facilement.
Nous allons en voir particulièrement deux, qui ont l’avantage d’être disponibles aussi bien pour Windows que pour Mac et Linux.
1) Local by LocalWP, anciennement Flywheel.
C’est la solution la plus facile et rapide. En quelques clics et quelques minutes vous avez votre installation et votre WordPress local prêt.
Le seul inconvénient est que tout se passe en arrière-plan, et que cela ne vous donne aucune idée d’une ‘’vraie’’ installation. Celle dans laquelle on se soucie d’installer chaque élément l’un après l’autre.
Mais, si vous recherchez la simplicité et la rapidité, elle est pour vous !
Nécessitant peu de ressources, elle tourne aussi bien sur Windows 7 que Windows 11, et se contente de 1 Go d’espace disque et de 4 Gb de mémoire vive
Elle est proposée par un hébergeur, LocalWP, anciennement Flywheel.
Elle est disponible en permanence pour ses clients, qui peuvent à tout moment travailler sur la version ‘’locale’’ de leur site. Cela avant de transférer les modifications apportées en local vers le site en production sur les serveurs de LocalWP.
C'est gratuit !
Mais LocalWP permet aussi aux non-clients d’en bénéficier gratuitement : c’est ce que nous allons faire maintenant.
Pour cela rendons nous sur le site https://localwp.com/

Une fois sur le site, cliquez sur ‘’Download for Free’’, car vous n’avez pas besoin d’ouvrir un compte pour simplement installer un WordPress local afin de créer votre site.

Une Pop-Up s’ouvre, vous demandant de sélectionner votre système d’exploitation : cliquez sur ‘’Please choose your platform’’. Une liste déroulante s’affiche et vous n’avez plus qu’à sélectionner votre système d’exploitation entre Windows, Mac ou Linux (dérivé Debian).

Il ne vous reste plus qu’à renseigner vos Nom, Prénom, Email et Numéro de Téléphone, et à cliquer sur le bouton du bas.
Note : Il ne vous sera pas demandé de confirmer votre numéro par un envoi de SMS avec code.

Ce panneau suivant est juste là pour vous informer que votre téléchargement devrait commencer sous peu.

Vous pouvez choisir le dossier d’installation du système, ou bien laisser celui assigné par défaut.
Ceci fait, cliquez sur Installer.

Une fois fini d’installer, ce panneau apparait.
On lance !
Cochez la case ‘’Lancer Local’’ avant de Fermer le panneau, du moins si vous voulez ouvrir Local afin de continuer sur la lancée.
Note : Je le précise car personnellement j’oublie toujours de cocher cette fichue case !

Une fois Local ouvert pour la première fois, il vous propose de créer un compte gratuit. Cela vous confèrera divers avantages dont celui de donner accès et de montrer votre site WordPress local à des personnes extérieures. Sans passer par votre ordinateur et comme si le site était en ligne.
Dans notre cas nous n’en avons pas vraiment besoin.
Cliquez donc sur la croix en haut à droite pour fermer ce panneau et continuer.

Les choses sérieuses commencent : votre installation est toute neuve et vous n’avez pas encore créé de site avec Local. Aussi vous propose-t-il de vous lancer et d’en créer un.
Ça tombe bien, c’est pour ça que nous sommes là !
Cliquez sur le bouton vert central ‘’Create a new site’’.

Un Blueprint ? C’est quoi ?
Un Blueprint est en quelque sorte une sauvegarde que l’on peut restaurer. Vous pouvez par exemple créer un modèle de site avec le thème et les plugins que vous désirez, déjà configurés, et en faire un Blueprint que vous pourrez ainsi installer en quelques clics au lieu de devoir tout refaire à chaque fois.
Cela permet de gagner du temps et des efforts !
Comme tel n’est pas notre propos ici, nous allons plutôt sélectionner ‘’Create a New Site’’ plus cliquer sur le bouton vert en bas à gauche sur ‘’Continue’’.

Ici dans le champ n°1 vous pouvez indiquer le nom de votre site.
Le champ n°2, que vous verrez apparaitre en cliquant sur Advanced Options, juste en dessous du champ n°1, vous indique le ‘’Nom de Domaine’’ propre à Local et attribué par celui-ci en fonction du nom que vous venez de choisir.
Le champ n°3 vous indique le chemin qui mène au dossier de votre site, au niveau de votre disque dur.
Tout cela peut être modifié, dès maintenant si vous le désirez ou bien en temps voulu. Notamment lorsque vous ferez la migration depuis votre WordPress local sur un »vrai » serveur pour mettre votre site en ligne.
Bref cela a peu d’importance.
Il ne vous reste plus qu’à cliquer sur ‘’Continuer’’.

Ici vous allez pouvoir choisir l’environnement de travail.
C’est-à-dire que si vous sélectionnez ‘’Custom’’, vous allez pouvoir personnaliser la version du langage de programmation PHP, le type de serveur Web (Apache ou Nginx), ainsi que le type (MySQL ou Maria DB) et la version de la Base de Données.
Par défaut = Le plus simple !.
Dans notre cas, pour simplifier, nous allons choisir l’environnement par défaut avec Nginx et les dernières versions de PHP et MySQL : sélectionnez ‘’Preferred’’ puis cliquez sur ‘’Continue’’.

Et c’est maintenant que les choses se corsent, car nous allons devoir choisir des éléments importants, et pour certains définitifs !!!!
C’est le cas du champ n°1, le ‘’Wordpress Username’’ qui correspond au premier compte Administrateur qui va être créé par WordPress et qui est censé être le vôtre. C’est surtout l’identifiant qui vous permettra de vous connecter à WordPress pour accéder au Panneau d’administration du WordPress local.
Et cet Identifiant ne pourra pas être changé par la suite, il est définitif !
Admin, à bannir !
Aussi, pour des raisons de sécurité évidentes, et vu le nombre de sites WordPress qui se font pirater chaque jour, évitez à tout prix de vous contenter de admin ou de votre prénom.
Trouvez un identifiant original qui puisse difficilement être deviné, même par quelqu’un (un hacker) ayant pu apprendre par ailleurs certaines choses sur vous, par exemple sur vos réseaux sociaux.
Pour le champ N°2, correspondant au mot de passe utilisé lors de la connexion à votre site, il vous faut de même un mot de passe puissant, du moins si votre site est important à vos yeux.
Un mot de passe solide, c’est un mot de passe assez long, contenant à la fois des majuscules, des minuscules, des chiffres et des caractères spéciaux. Un peu comme si votre chat avait marché sur le clavier….
Dans le champ n°3 indiquez simplement un mail avec lequel vous êtes joignable.
Le champ N°4 vous demande seulement si votre site est multisite : laissez simplement le ‘’No’’ présélectionné.
Notez en lieu sûr le Username et le Mot de Passe pour pouvoir vous connecter à votre site. Puis, enfin, cliquez sur le bouton vert ‘’Add Site’’ en bas à droite.
Attendez quelques minutes, le service est en train de créer la base de données, et de télécharger les fichiers de Wordpres.
Puis le panneau ci-dessous apparait.

Ça y est, votre WordPress local est créé, et ce panneau regroupe les principales informations.
Voyons cela de plus près :
- En 1 vous retrouvez la liste de tous vos sites créés. Ce qui vous permet de passer de l’un à l’autre en sélectionnant celui auquel vous désirez accéder.
- Ici au 2 en cliquant sur ‘’Go to Site Folder’’ vous accédez au dossier qui comprend tous les éléments de votre site (dossier WordPress, Base de Données, PHP, Serveur Web). Cela peut être utile pour ajouter ou enlever des éléments. Notez toutefois que cette installation, faite par ‘’Local by Flywheel’’, est différente de celle, classique, que l’on retrouve sur un vrai serveur. Ne vous basez donc pas dessus pour vous former. Si vous désirez une installation plus classique, basez-vous plutôt sur la seconde méthode d’installation avec Xampp que nous allons voir juste après celle-ci.
- En 3 vous retrouvez votre Nom de Domaine créé par Local.
- Dans le 4, en cliquant sur Trust, Local va vous installer un certificat SSL autosigné. Cela évite surtout que votre navigateur vous signale que la connexion est non sécurisée lorsque vous vous connectez à votre site local. En effet vous ne serez pas en https et ne verrez pas le petit cadenas dans la barre d’adresse. Cela dit cela n’a aucune importance étant donné que la connexion est locale. Il n’y a donc nulle nécessité à cliquer sur ‘’Trust’’.
- Ici en 5, le fait d’activer le ‘’One Click Admin’’ vous permettra d’arriver directement sur l’interface d’administration de WordPress sans passer par la page de login, donc sans devoir remplir vos mot de passe et admin.
- En 6, activer Xdebug vous permettra d’avoir une vue plus claire sur PHP et notamment sur le dossier var_dump. Mais d’un autre coté vous risquez aussi d’être envahi de messages d’avertissements et d’erreurs à l’utilité souvent discutable. Vous n’êtes vraiment pas obligé de l’activer, surtout si vous restez dans les clous et ne cherchez pas à trifouiller dans les fichiers et à les modifier.
Ouvrir un Compte chez Local ? Bof, faut voir ...
- Dans le 7, activer Active Link vous permettrait de montrer votre site à quelqu’un de l’extérieur, qui n’est pas sur votre ordinateur. Mais pour cela il vous faut ouvrir un compte chez Local. Ce peut toutefois être utile, par exemple pour montrer un site en construction à un client.
- En 8 vous avez le bouton qui vous permet de stopper le site lorsque vous en avez fini avec lui. Cela vous permet d’arrêter ‘’proprement ‘’ le serveur Web et PHP. La différence entre l’arrêter ainsi ou pas ? C’est un peu comme la différence entre arrêter son ordinateur en débranchant la prise de courant, et le faire plus classiquement en cliquant sur Arrêter.
- Ici en 9 cliquer sur WP Admin va vous permettre d’accéder soit à votre page de login, soit à votre panneau d’administration WordPress directement si vous avez activé l’option ’’One Click Admin’’. Mais pour le moment, WordPress n’a pas été encore paramétré. Vous arriverez sur la première page du paramétrage de WordPress, à savoir le choix de la langue du Panneau d’administration.
- Dans le 10, le bouton ‘’Open site’’ vous permet d’arriver sur votre site avec votre navigateur, comme si vous étiez un visiteur.
On y est ?
Voilà, nous avons fait le tour de ce panneau d’administration de Local.
La suite logique ? Cliquer sur WP Admin et commencer à paramétrer WordPress.
C’est parti !

Vous arrivez sur le panneau du choix de la langue.
Choisissez celle que vous désirez, puis cliquez sur ‘’Continue’’.

Ici reprenez simplement les informations déjà entrées dans les champs d’un précédent panneau de Local, en ce qui concerne le titre du site, l’Identifiant, le Mot de Passe et l’email.
Pour la case tout en bas concernant les moteurs de recherche, cochez-la ou non, peu importe. Car les moteurs de recherche ne viendront pas chercher votre WordPress local sur votre ordinateur.
Par contre, si vous la cochez, souvenez-vous en le jour où vous mettrez votre site en ligne pour accueillir du public. Car il faudra la décocher à ce moment-là afin de vous faire indexer et référencer par Google.
Attention !
Car contrairement à ce qui est dit vous ne pourrez pas changer l’identifiant de votre Compte administrateur initial (celui-ci), même si vous pourrez bien sûr créer d’autres comptes Administrateurs.
C’est pourquoi il est important, comme je vous l’ai dit, d’avoir un Identifiant et un Mot de Passe solides afin d’éviter les effractions sur votre site. Car ce serait catastrophique pour lui ! Il y aura bien sûr d’autres précautions à prendre, comme choisir un bon plugin de sécurité et travestir la page de Login en évitant le sempiternel wp-admin. Je détaille tout cela dans cet article consacré à la sécurité, ainsi que dans celui-ci, article-tutoriel décrivant pas à pas la création d’un blog WordPress..

Voila, WordPress est maintenant installé et automatiquement relié à la Base de Données.
Il ne vous reste plus qu’à vous connecter !

Renseignez votre Identifiant et votre Mot de Passe dans les champs prévus à cet effet, et cochez la case ‘’Se souvenir de moi’’ si vous souhaitez que WordPress les mémorise.
Et ceci afin de ne plus avoir à les retaper ( surtout que si vous les avez bien sécurisés ils doivent être longs et complexes !).

Et cette fois, nous sommes dans l’interface d’administration de WordPress, prêts à le paramétrer selon nos désidératas.
Mais nous avons déjà atteint notre but, créer un WordPress local. Aussi nous évoquerons le paramétrage de WordPress plus tard, dans cette partie de l’article.
Vous pouvez également vous référer à cet article-tutoriel décrivant pas à pas la création d’un blog WordPress. Il traite le sujet de fond en comble.
Pour l’heure nous allons maintenant passer à la seconde méthode d’installation de WordPress en local.
2) Installer un WordPress local avec Xampp.
Cette façon d’installer WordPress en local sur votre ordinateur est un peu plus longue que celle que nous venons de voir.
Par contre, si vous êtes amené à installer d’autres sites, et en particulier sur des serveurs, elle est beaucoup plus formatrice ! Car elle vous donnera un bon aperçu de la réalité des choses.
Vous allez toucher du doigt la création d’une Base de Données, puis sa connexion à WordPress. Ceci par l’intermédiaire de PHP, et vous apercevrez (de loin) le serveur web Apache.
Mais, rassurez-vous, c’est très facile, juste un petit peu plus long.
Comme je vous l’ai dit en début d’article, il y a juste quelques éléments indispensables à mettre en place.
Nous allons donc installer :
- Un serveur Web, Apache en l’occurrence,
- Une Base de Données, MariaDB (la version libre de MySQL qui, lui, appartient à Oracle)
- Un langage serveur, PHP
Et le tout en une seule fois dans un paquetage commun, qui s’appelle XAMPP. Il est disponible à la fois sur Windows, Mac et Linux.
C’est parti !
Pour télécharger Xampp, rendez-vous sur cette page https://www.apachefriends.org/fr/index.html

A la suite du bouton vert ‘’Télécharger’’, cliquez sur la version correspondant à votre système d’exploitation.
Vous allez atterrir sur cette page.

Vérifiez que le téléchargement débute, parfois ce n’est pas le cas.
Si le téléchargement n’a pas lieu, cliquez alors sur ‘’Cliquez ici’’.

Si vous avez cliqué sur ‘’Cliquez ici’’, vous allez atterrir sur cette page.
Windows, Mac, Linux, tout est prévu !
Cliquez sur le grand bouton vert fluo si vous êtes sous Windows. Sinon dans la liste sous le bouron vous trouverez les liens pour Mac et Linux : cliquez et laissez-vous guider.
Cette fois le téléchargement a eu lieu, soit tout à l’heure au premier essai, soit maintenant.
Comme pour tout logiciel à installer, retrouvez le dossier dans les téléchargements et double cliquez dessus.

Vous pouvez éventuellement tomber sur ce panneau. En ce cas désactivez votre antivirus pour juste le temps de l’installation, et cliquez ensuite sur ‘’Oui’’.

A ce stade, gardez tout coché comme ça l’est par défaut, c’est le plus simple.

Ici, gardez la case cochée et cliquez sur ‘’Finish’’.
Xampp a été installé à la racine de votre disque dur, avec un chemin absolu C:\xampp (sur Windows).
Maintenant, nous allons pouvoir examiner le Control Panel.
Pour y accéder vous avez 2 moyens :
a) Tapez xampp dans la barre de recherche Windows en bas de votre écran

Xampp Control Panel va apparaitre tout en haut de la liste déroulante et vous n’aurez plus qu’à cliquer dessus.

b) En allant dans C:\xampp\xamp-control.exe et en faisant un double-clic dessus.
Le Control Panel, c'est O.K
Parfait ! Le Control Panel est enfin sous nos yeux …..
C’est en bonne voie pour notre WordPress local !

Commencez par cliquer UNE FOIS sur le bouton Start en haut face à Apache et attendez quelques secondes. Le serveur une fois démarré le voyant va passer au vert.
Puis faites de même pour le bouton en face de MySQL, le voyant lui aussi va passer au vert.
Start and Stop.
Et vous remarquerez que les 2 boutons Start sur lesquels vous avez cliqué sont devenus des boutons Stop. Il vous faudra cliquer dessus avant d’éteindre votre ordinateur.

Maintenant nous allons créer la Base de Données MySQL.
Cliquez sur le bouton Admin sur la ligne de MySQL.
PHPMyAdmin, l’interface de PHP, va s’ouvrir dans votre navigateur par défaut.
Note : pour ouvrir PHPMyAdmin vous pouvez aussi taper directement dans la barre d’adresse du navigateur
http://localhost/phpmyadmin

PhpMyAdmin est ouvert : cliquez maintenant sur l’onglet Bases de Données.

Dans le champ 1 indiquez un nom pour votre Base de Données. Peu importe ce que vous choisirez, par contre NOTEZ LE soigneusement ! Car vous allez en avoir besoin plus tard.
Dans le champ 2 laissez utf8mb4_general_ci qui y est déjà par défaut.
Puis cliquez sur le bouton ‘’Créer’’.
La Base de Données, c'est fait !
Dans la colonne grise de Gauche vous pouvez voir que votre Base de Données vient d’apparaitre.
Et ça n’a l’air de rien, mais dites-vous qu’il y a seulement quelques années, pour faire la même chose il fallait en taper des lignes de code !
Parfait ! Nous pouvons laisser de côté PhpMyAdmin, nous n’en aurons plus besoin.
Maintenant il nous reste à télécharger WordPress.
Pour cela rendons-nous sur la page de téléchargement https://fr.wordpress.org/download/
Nous atterrissons sur cette page :

Scrollez pour descendre dans la page jusqu’à arriver ici, avec le bouton ‘’Télécharger WordPress’’ en vue.

Téléchargez-le, puis ouvrez le dossier des téléchargements.
Le dossier est compressé, il suffit donc défaire un clic droit dessus et de cliquer sur Extraire tout.
WordPress étant constitué de nombreux petits fichiers, il faut un certain temps, au bas mot 10 à 15 minutes.
Vous avez le temps d’aller prendre un café ou de faire une pause.
Enfin ça y est, notre WordPress local est décompressé !

Il va nous falloir maintenant le transférer dans un sous-dossier de Xampp.
Pour cela nous allons ouvrir deux fenêtres.
- A gauche
Ouvrez votre explorateur de fichiers, puis allez successivement dans votre disque dur (en principe C), puis dans le dossier xampp.
Une fois dans xampp vous allez voir un sous-dossier nommé htdocs.
Double-cliquez dessus pour l’ouvrir et vous devriez avoir la même fenêtre que celle de gauche ci-dessus.
Nous sommes donc dans C -> xampp -> htdocs.
Parfait, mettons maintenant en place la fenêtre de droite.
- A droite
Allez dans le dossier des téléchargements dans lequel se trouve le dossier décompressé de WordPress.
Il se nomme WordPress suivi du numéro de version, ici 6.1.1.
Soit wordpress-6.1.1
Double cliquez dessus pour l’ouvrir.
Et cette fois vous allez trouver un sous-dossier nommé simplement wordpress.
C’est parfait, vous devez vous trouver exactement dans la configuration de l’image ci-dessus.
Maintenant faites un Cliquer-Glisser pour transférer le dossier wordpress de droite à l’intérieur du dossier htdocs de gauche.
Et voilà ! Il nous reste juste un détail à régler, vous allez renommer le dossier wordpress que vous venez de transférer.
Un nom, et un bon !
Donnez-lui le nom prévu pour votre site, c’est le plus simple.
Pourquoi ? car le nom de ce dossier va vous servir (en quelque sorte) de ‘’Nom de Domaine’’ provisoire. Et cela tant que votre site sera hébergé sur votre ordinateur, que vous aurez un WordPress local.
Donc autant que votre site ait un vrai nom plutôt que de s’appeler wordpress !

Par exemple, dans mon cas ayant renommé mon dossier wordpress en vivreduwebpartout (le nom de mon site) je me trouve donc en présence d’un dossier htdocs qui ressemble à ça.
Votre dossier wordpress est en place, bien renommé, nous pouvons maintenant relier la base de données à WordPress.
Pour cela, vous allez taper dans votre navigateur :
localhost/le-nom-de-votre-dossier

Dans mon cas je tape donc
localhost/vivreduwebpartout
étant donné que j’ai renommé mon dossier vivreduwebpartout.
Note : pour que cette manœuvre se passe bien, il faut que dans le Control Panel de Xampp les voyants d’Apache et de MySQL soient au vert. C’est à dire que les serveurs soient en train de fonctionner.

Faites Entrée, et on arrive sur cette fenêtre.
WordPress et la Base de Données, les inséparables !
Celle-ci va nous permettre de relier WordPress à la Base de Données que nous venons de créer.
Cliquez sur ‘’C’est parti’’.

Nous aboutissons sur ce panneau, dans lesquels nous allons fournir les renseignements nécessaires à notre WordPress local. Cela afin qu’il puisse se connecter à la Base de Données.
– Dans le champ n°1 nous allons inscrire le nom de la Base de Données que vous avez choisi dans PhpMyAdmin. Dans mon cas c’était vivreduwebpartout, je l’inscris donc.
– Pour le champ n°2 il faut fournir l’identifiant MySQL. Par défaut c’est root, nous laissons comme ça !
– Et dans le champ n°3 du mot de passe nous laisserons le champ vide.
– Dans le champ n°4 comme la base de données se situe sur votre machine locale nous mettrons localhost.
– Et, dans le champ n°5, par mesure de sécurité pour le jour ou votre site sera en ligne sur un serveur et chez un hébergeur, nous n’allons pas mettre le traditionnel wp_ mais un autre préfixe, soit fantaisiste comme ici, soit qui ait un lien avec votre site. Le préfixe se termine toujours par un underbarre _ (barre du 8).
NOTE : Avoir comme identifiant root et comme mot de passe un champ vide par défaut n’est pas une mesure de sécurité extraordinaire. C’est pourquoi, quand on installe un ‘’vrai’’ serveur, par exemple sur un VPS (cf mon article Comment-creer-un-blog-pour-4-euros/ sur un Super Hébergement VPS ) on crée une base de données ‘’à la main’’ en lui allouant bien évidemment un identifiant original et un mot de passe solide !
Il est toutefois possible de changer de mot de passe dans PhpMyAdmin. Cela en sélectionnant votre base de données et en allant dans l’onglet ‘’Privilèges’’.
Envoyez !
Une fois terminé, cliquez sur le bouton ‘’Envoyer’’.

Si tout se passe bien, vous devriez voir apparaitre ce panneau, cliquez sur ‘’Lancer l’installation’’ afin de préparer l’installation de WordPress.
Si vous avez un panneau d’erreur, vérifiez vos champs, notamment celui contenant le nom de la Base de Données, et retentez.
Et nous aboutissons sur le même panneau que lors de la présentation de la première méthode, avec Local.

1) Dans le champ n°1,
En ce qui concerne le nom du site, inscrivez celui choisi et sachez que vous pourrez le changer plus tard.
2) et 3) Pour le champ n°2 de l’identifiant, ATTENTION !!!
Car, contrairement à ce qui est dit sur le panneau, vous ne pourrez pas modifier l’identifiant, qui sera celui de votre compte administrateur par défaut.
Donc choisissez un identifiant ORIGINAL et SÉCURISÉ : ni admin ni votre prénom, sinon ça sera un jeu d’enfant pour le premier bot de passage d’entrer dans votre site. Et les ravages qu’il y fera évoqueront la mise à sac de Rome par les Vandales !
Ce serait vraiment dommage de perdre votre travail à cause d’un identifiant et d’un mot de passe trop faibles ….
Pour le mot de passe dans le champ n°3, même remarque : évitez azerty ou 123456.
Car il y a des centaines de sites WordPress qui se font hacker chaque jour.
A titre d’exemples regardez le nombre d’attaques que ce site a subi, et c’est mon plus récent qui n’a que 3 mois.
Note : Et ce site n’est protégé QUE PAR DES PLUGINS GRATUITS, comme je l’explique dans mon article »Plugins Sécurité WordPress : Les Meilleurs sont ICI. »

Donc il vous faut prendre des précautions élémentaires.
Un bon mot de passe :
– Doit faire AU MINIMUM une dizaine de caractères
– Comporter une ou des Majuscules
– Contenir une ou des minuscules
– Avoir plusieurs chiffres
– Et, enfin et surtout, doivent s’y trouver PLUSIEURS caractères spéciaux.
Certains trouveront ces précautions et ces conseils excessifs, mais ça fait mal au cœur de rencontrer ensuite sur les forums des personnes qui ont perdu tout leur travail ! Ceci après qu’un loup se soit introduit dans la bergerie, aussi facilement que la vérole sur le bas-clergé !
La Sécurité c'est important !
Si vous souhaitez approfondir la question et mettre en place une stratégie de sécurité, vous trouverez dans cet article des informations sur le choix d’un plugin de sécurité performant. Vous y trouverez aussi une stratégie GRATUITE, avec des plugins gratuits, qui vous assureront une sécurité convenable.
Bien : après avoir trouvé et inscrit identifiant et mot de passe hyper compliqués et sécurisés, n’oubliez pas de bien les noter pour pouvoir ensuite vous connecter à votre site (je vous le dis car il m’est arrivé de l’oublier !).
4) En n°4
Après cette digression, reprenons : indiquez simplement un email avec lequel vous êtes joignable. WordPress vous y enverra des notifications à l’occasion. Et, notamment si un hacker s’intéresse de trop près à votre site, selon le plugin que vous aurez choisi.
5) Dans le champ n°5
Pour la case tout en bas en n°5, concernant les moteurs de recherche, cochez-la ou non, peu importe. Car les moteurs de recherche ne viendront pas chercher votre site sur votre ordinateur.
Par contre, si vous la cochez, souvenez-vous-en le jour où vous mettrez votre WordPress local en ligne pour accueillir du public. Il vous faudra la décocher à ce moment-là afin de vous faire indexer et référencer par Google.
6) En n°6
Une fois tout fini, cliquez en n°6 sur le bouton pour (enfin) installer WordPress !

Nous y sommes, cette fois WordPress est bel et bien installé !
Et il ne vous reste plus qu’à cliquer sur le bouton ‘’Se connecter’’ …..

….. à entrer votre identifiant et votre mot de passe, puis à cliquer sur ‘’Se connecter’’, …..

Vous voilà dans le Panneau d’Administration de WordPress.
Une nouvelle aventure commence, le paramétrage de WordPress.
Pour commencer il va vous falloir choisir un thème.
Puis il va vous falloir installer des Plugins et les paramétrer.
Les Indispensables.
Certains sont incontournables pour un site en ligne, comme :
– Un ou plusieurs plugins de sécurité comme AIOS ou Wordfence,
– Yoast ou un autre plugin SEO,
– UpdraftPlus ou All in One WP Migration, bref un plugin de sauvegarde,
– Complianz ou un autre plugin de Politique des cookies,
– Un plugin antispam (si vous acceptez les commentaires) comme Akismet,
– WPRocket (le Top) ou un autre plugin de cache.
Toutes ces étapes sont détaillées et commentées dans mon article/tutoriel ‘’Comment créer un blog WordPress pas à pas et de A à Z’’ .
Et, particulièrement, tout ce qui concerne la sécurité et les sauvegardes, autant le choix d’un Plugin que la solution entièrement gratuite consistant en une combinaison de plugins spécialisés Gratuits, est dans mon article ‘’Plugins Sécurité WordPress : Les Meilleurs sont Ici’’.
Je vous invite donc, si vous le désirez, à vous y reporter : n’hésitez pas, TOUT EST GRATUIT !
Et après ? Comment je fais pour migrer mon WordPress local sur le serveur de mon hébergeur ?
La méthode classique est de passer par un transfert de dossiers de votre ordinateur vers le serveur en passant par le FTP (FTP = File Transfert Protocol).
C’est-à-dire en vous servant d’un client FTP comme Filezilla.
Mais, personnellement, je me sers d’une méthode beaucoup plus simple et rapide.
Je pars du principe que vous allez installer sur votre WordPress un plugin de sauvegarde comme UpdraftPlus ou All In One WP Migration, car il est vital de faire des sauvegardes régulières.
Vous allez donc installer WordPress chez votre hébergeur grâce à son système d’installation en quelques clics (en général avec Softaculous sur CPanel).
Puis vous allez simplement installer le même plugin de sauvegarde que vous avez déjà sur votre site local.
Et, tout simplement, vous allez faire une sauvegarde de votre WordPress local, et vous allez importer et installer cette sauvegarde sur votre site distant avec le plugin de sauvegarde.
Exactement comme si vous faisiez une restauration de votre site après un crash ou un hacking.
Et votre site local se retrouve chez votre hébergeur !
En plus, ça vous entrainera à sauvegarder et restaurer.
Conclusion.
Nous arrivons à la fin de cet article. Vous avez votre WordPress local sur votre ordinateur perso.
Vous avez expérimenté deux méthodes, avec Local et Xampp.
Il en existe bien d’autres, mais ces deux sont les plus simples.
Il ne vous reste plus qu’à vous lancer ; vous avez vu à quel point c’est facile !
Et dans peu de temps vous aurez un site bien à vous, d’abord en local le temps de vous former et de l’étoffer, puis en ligne.
L’édition de sites est une aventure merveilleuse, alors n’hésitez pas, lancez-vous, que ce soit pour vous faire plaisir, pour communiquer, pour vous créer un complément de revenus ou une activité professionnelle à part entière.
Et si vous souhaitez avoir des informations complémentaires, vous pouvez consulter les articles suivants :